Avant de lancer un projet, il faut s’assurer que les personnes impliquées ont bien le profil adapté aux missions qui leurs sont assignées. Identifier et gérer les talents et compétences de ses collaborateurs offre de meilleures chances de succès au projet. Ces personnes peuvent par la suite travailler plus efficacement, ensemble, dans une structure collaborative comme Planzone.
Le rapport du PMI Pulse of the ProfessionTM réalisé en 2013 démontre que l’alignement de la gestion de projet sur la stratégie organisationnelle et la culture de talents en gestion de projet soutiennent le taux de réussite des projets en entreprise.
Deux activités qui permettent aussi de réduire de 50% le risque budgétaire des projets, un avantage considérable quand on sait que les entreprises évoluent dans un climat économique qui vise « à faire plus avec moins ».
Pour comprendre comment la détection des bons talents peut conduire à la réussite d’un projet, nous nous sommes entretenus avec Myriam Goude, la fondatrice de Freshpigment.
1. Pouvez-vous présenter votre parcours et votre société ?
J’ai créé ma société en 2013 après une belle expérience dans différentes start-ups à forte croissance. Je gérais plusieurs personnes et j’ai eu le déclic quand, en travaillant sur des projets, ni moi, ni mes collègues, ni les clients n’exerçaient les compétences sollicitées par leur « intitulé » de poste. Je me suis rendue compte que les RH et les managers ne sont souvent pas en phase ou à jour sur la réalité des compétences mobilisées dans les projets.
2. Pourquoi avoir choisi ce marché ?
La RH est aujourd’hui galvaudée : on leur demande de faire de l’administratif, du reporting, alors que leur nature est là pour faire grandir la société au travers de ses collaborateurs. Les managers sont à la même enseigne : on les presse sur des chiffres et objectifs et ils se retrouvent dans une crise identitaire. Et la SIRH est un reflet (ou une conséquence) de cette quête à la performance. Résultats : des employés qui ne savent plus s’engager dans leur entreprise (70% en France selon Gallup, dont 17% activement contre-productifs). On s’est positionné sur une niche il y a 2 ans et qui, depuis fin 2014, commence à émerger. Comme quoi il y a un besoin de changement latent.
3. Que risquent les entreprises si elles n’adoptent pas cette stratégie ?
Les entreprises qui aujourd’hui ne font pas de Talent Management en impliquant leurs employés sont vouées, dans les 10 prochaines années à disparaître ou, au mieux, réduire leur voilure.
4. A l’inverse, que gagnent-elles ?
Simple, c’est ce que l’on appelle la symétrie de la relation : Gère bien tes employés et tes clients seront, en miroir, bien gérés.
5. Quelles sont les compétences clés en gestion de projet ?
Il y a le manager et le projet. Le manager doit avoir de l’intuition, de la flexibilité et de l’imagination pour amener chaque membre de l’équipe à collaborer et à s’améliorer en lui donnant du sens et un objectif. Pour le projet, il s’agit plutôt de transparence, de vision et de synthèse.
6. Selon vous, y-a-t-il une taille d’équipe optimale pour conduire un projet ?
Dans l’idéal, pour un projet, je pense qu’une équipe de 5 à 8 personnes est bien et reste agile. On peut y adjoindre au besoin des ressources extérieures durant certaines phases de projet. Mais à partir de 12, cela devient plus flou, surtout dans les compétences et champs d’expertise opérationnels.
Plus d’informations sur Freshpigment et son outil Talents Affinity : http://talents-affinity.com/ et http://freshpigment.com/
Cette intervention de Myriam montre bien que la gestion des talents est une des clés du succès d’un projet, et même de l’entreprise en elle-même. Mais concentrons-nous uniquement sur le premier aspect.
Une fois que l’entreprise a identifié les personnes les plus adaptées à la conduite d’un projet, il faut donc qu’elles puissent échanger et travailler simplement ensemble. C’est ce que va permettre un outil de gestion de projet comme Planzone. Tous les utilisateurs sont rassemblés dans un espace de travail collaboratif sécurisé sur Internet, et peuvent travailler plus efficacement ensemble, en suivant une méthodologie, un calendrier et des objectifs partagés de tous. Ils peuvent interagir plus facilement grâce à la corrélation entre le planning, les tâches, documents ou commentaires. Ainsi, tous les échanges sont centralisés et rien ne sort du contexte du projet.
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