Depuis la fin des années 1980, le management de projet a profondément transformé les pratiques et les performances des organisations. Visant à accroître la maîtrise des projets, le management de projet peut être défini comme l’art de conduire une équipe et son projet à destination. Voyons ensemble l’intérêt d’utiliser cette méthodologie et les 3 clés qui assurent la réussite des projets.
Au cours d’un projet, des options se présentent bien souvent et incitent à dériver de la ligne de conduite. Mais compte-tenu de l’objectif clairement explicité et des bénéfices attendus, à chaque option, la bonne méthode invite à revenir au but, et donc à l’essentiel du « pourquoi ? » du projet. Ceci permet de choisir l’option susceptible de faciliter le respect des délais, du budget et de la qualité attendue.
Les membres d’une équipe peuvent avoir des compétences variées et complémentaires. Ainsi, le langage commun et la vision partagée de la démarche facilitent l’identification et le choix des options les plus pertinentes pour atteindre l’objectif.
Un projet est par définition innovateur. Il va probablement changer, bousculer les repères des futurs utilisateurs du produit ou du service délivré. Les outils de communication du management de projet sont là pour faciliter l’adhésion, et conduire le changement.
Comme dans le cockpit de l’avion, le tableau de bord du projet est l’outil pour suivre les indicateurs, mesurer la performance et anticiper les dérives potentielles.
La méthode et les outils ne suffisent pas à assurer la réussite d’un projet. Vous avez forcément déjà vu des projets qui réussissent sans méthode apparente. L’art du meneur, son charisme, semblent se substituer, pour le bien de tous, à toute démarche rationnelle. Les qualités intrinsèques du manager, ses qualités humaines, restent essentielles. Mais quel qu’il soit, charismatique ou méthodique, il doit, dès l’initialisation, mettre en place les conditions du succès. Comment ? En incrémentant ces 3 paramètres du succès.
Elle s’exprime dans la définition des objectifs, les orientations stratégiques du projet. Elle se traduit ensuite dans l’implication de la hiérarchie et la qualité des moyens mis en œuvre. Mais vouloir est une chose, transmettre son envie en est une autre. L’implication de la direction doit donc aller jusqu’à motiver, entraîner, soutenir les acteurs. C’est pour cela que la qualité du leader qu’elle saura choisir pour monter un projet sera l’une des premières traductions de son niveau d’implication.
A celles internes et spécifiques au métier de l’entreprise, de l’association ou de l’organisation concernée, devront s’adjoindre des compétences techniques, marketing ou de communication, nécessaires à la réalisation du projet. Des compétences qui restent indissociables des qualités humaines des participants pour œuvrer durablement vers le but commun. Un audit permet d’en dresser le bilan. Ses conclusions déclenchent d’éventuelles actions correctrices telles la formation, le recrutement ou le recours à une assistance externe.
Qu’elle soit matricielle, commando ou informelle, elle doit être partagée entre les partenaires (« client » et « fournisseur ») au sein d’une démarche claire et d’un contrat équilibré. Elle doit impliquer le client dans une répartition en miroir des rôles et s’appuyer sur une culture commune des acteurs en termes de management de projet. Une structure qui offre des espaces de communication où les acteurs apprennent à se connaître, reconnaissent leurs différences et leurs complémentarités, dialoguent pour mieux agir ensemble.
Si ces trois conditions ne sont pas réunies, il reste une qualité que le chef de projet doit avoir : le courage d’arrêter, le courage de dire non.